Risque chimique – Communiquez sur les bonnes pratiques

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Le risque chimique vous oblige à de nombreuses contraintes. Dans l’intérêt des salariés et des biens, la présence de risques chimiques dans une entreprise multiplie les obligations et les contraintes. Les bonnes pratiques sont l’ensemble des décisions techniques, organisationnelles et techniques qui répondent à un besoin de production efficiente et sécurisée. Croiser les deux permet de renforcer le développement de l’entreprise, sa pérennisation et à court terme sa responsabilité sociétale. 

Pourquoi communiquer sur les bonnes pratiques ? 

L’entreprise est une somme d’expériences, d’habitudes et de réflexes. Certains sont induits aux règles de l’art, d’autres aux conditions de travail. Souvent les bonnes pratiques existent déjà dans une équipe, une activité ou un site. Communiquer sur les bonnes pratiques c’est partager les savoirs et savoirs faire qui font la valeur ajoutée de l’entreprise. C’est mettre en commun les expériences réussies pour valoriser ceux qui les ont mises au point. C’est un outil de management qui fait monter en compétence l’ensemble du personnel, développe la culture d’entreprise et par association, la qualité de vie au travail. Rédiger les bonnes pratiques du travail en milieu chimique, c’est donner du sens à la réglementation et garantir son application pour la satisfaction de tous.
 
Communiquer sur les bonnes pratiques, notamment dans le risque chimique, atteste que la politique managériale est en adéquation avec la réalité du terrain. C’est démontrer la prise de conscience de l’environnement de travail proposé aux salariés, prestataires, livreurs. C’est pour cela que c’est aussi un pilier de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Les bonnes pratiques en risque chimique intègrent des préoccupations environnementales (gestion des déchets, des effluents) et sociales (hygiène et sécurité au travail, formation du personnel). Faire connaitre les bonnes pratiques de son entreprise, notamment sur le risque chimique qui peut être perçu comme sensible ou alarmant, c’est faire preuve de transparence et donc de confiance.
 

Comment communiquer sur ses bonnes pratiques ? 

Une fois convaincu de l’intérêt de l’importance de communiquer sur les bonnes pratiques sur l’appréhension du risque chimique, il faut définir une stratégie : quels sont les axes d’amélioration attendus des salariés ? Est-ce qu’il y a des comportements à modifier ? Est-ce que l’évolution de la réglementation a une incidence directe sur les postes de travail ? Prévention des risques, accès à l’information, anticipation des situations de crise, conformité réglementaire, quelles sont les priorités de l’entreprise ? À quelle fréquence doit-elle communiquer ? Périodiquement ou en continu ? Diffuser les bonnes pratiques répond à de nombreux enjeux. Il faut donc donner envie aux lecteurs de prendre le temps de découvrir le contenu proposé. 
 
On peut utiliser les outils actuels : les réseaux sociaux, les sondages en ligne, les applications permettent l’utilisation des tablettes et smartphones. L’accès aux bonnes pratiques est possible à tout moment de la journée, sans contrainte de localisation pour que l’information soit accessible là où le travailleur en a besoin. En communication interne d’entreprise, les fonctions, intérêts, besoins du lectorat sont connus : il est donc plus facile de leur transmettre les informations qui les intéressent et uniquement celles-là.
 
Site internet, newsletters et infographies sont ludiques et compatibles avec les différents secteurs de métiers et quasiment tous les sujets, même les plus graves. Les utiliser c’est toucher un public le plus large possible en adoptant les supports utilisés par la société d’aujourd’hui. Ils permettent un accès rapide à une information essentielle voire capitale par un lectorat pressé. 
 
En risque professionnel, il existe d’autres moyens plus traditionnels telles que les petits déjeuners, les tables rondes, les ateliers ou encore les quart d’heure sécurité pour partager les bonnes pratiques. Mais leur périodicité doit être bien étudiée et adaptée non seulement au cœur de métier mais également au type de risque. Le risque chimique étant l’un des plus exigeants en termes de formation et information des travailleurs, il convient de favoriser une information en permanence disponible et au contenu réduit aux substances stockées et aux risques de l’activité.
 

Avec quoi communiquer sur les bonnes pratiques liées au risque chimiques ? 

La mise à disposition d’une information pertinente est essentielle dans la communication des bonnes pratiques. Celles liées au risque chimique sont souvent issues de la réglementation. Que vous choisissiez le livret d’accueil ou l’affichage, sélectionnez avec soin le contenu. De même lors de la rédaction des notices de poste ou la mise à disposition des FDS (fiches de données sécurité), que le code du travail oblige à mettre à disposition des opérateurs, gardez le principe de l’information utile, seulement l’information utile. Datez vos documents pour garantir leur actualité. Veillez à ce qu’ils soient conformes à la législation en cours que cela soit sur l’obligation de formation et information ou sur l’obligation d’organiser les secours (Articles R4224-16 et L4122-1du code du Travail).
 
Cependant, ne saturez pas vos salariés, ils ont déjà beaucoup d’information à gérer pour mener à bien leurs tâches. Soyez pragmatiques dans vos  communications. Ils doivent avoir une application immédiate ou à court terme de l’information reçue. Quand il s’agit de risque chimique, une base de données personnalisée aux produits utilisés par l’équipe ou l’usine est plus souple d’utilisation et plus facile d’accès. Par conséquent, elle a plus de chance d’être utilisée. 
 
Enfin, n’oubliez pas, quel que soit votre choix, de donner à vos salariés un moyen de retour sur vos communications. Vous pouvez aussi les encourager à partager erreurs et mauvais choix pour construire la communication des bonnes pratiques. Car ces expériences sont source d’apprentissage et permettent toujours l’amélioration de l’organisation. Chaque recherche de causalité, chaque évaluation des risques, chaque résultat d’analyse (Amdec, Hazop, Mosar, etc.) est une opportunité de construire les bonnes pratiques de maitrise du risque chimique. 
 
Les salariés adhérent d’avantage aux bonnes pratiques proposées quand ils s’y reconnaissent. L’objectif de ce type de communication est alors atteint : le risque chimique est maitrisé par tous, la culture de prévention portée à tous les niveaux de l’entreprise. Et tout ce qui donne de la lisibilité et de la visibilité à votre politique de prévention est un levier concret de management des risques.  
 

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